Dispositif compteur

Dispositif compteur

COMPTEUR MECHANISM

Ce compteur fonctionne sur le même principe que nos chronographes, à savoir : départ - arrêt - remise à zéro, néanmoins avec une petite différence : le poussoir (1) du pendant permet le départ mais il faut le tenir enfoncer pour que les aiguilles tournent, car pour l’arrêt, il suffit de le relâcher. De ce fait, pour mesurer un espace de temps long, Moinet a prévu une tige qu’il faut glisser latéralement dans le pendant (Fig. 28).

Le poussoir est ainsi maintenu en position fonctionnement, autant de temps que l’on ne retire pas cette tige, et bien sûr, tant qu’il y a de l’énergie. 

Fig.28
 
Description 
 

Actionnés par les poussoirs, on trouve 2 leviers et un ressort, de gauche à droite :

Levier de départ/arrêt (bloque ou libère le foliot)

Ressort de rappel (garantit le retour du poussoir 1)
Levier de remise à zéro de l’aiguille des tierces
Le levier départ/arrêt et le ressort rappel sont visibles (Fig. 29), le levier remise à zéro, l’est figure 31

Fig.29
 

Par ailleurs il faut encore citer, avant de décrire le fonctionnement, deux autres détails de construction. Sur la roue d’échappement, se trouve un bras. Sous le foliot se trouve également un double bras.

Le levier sous la roue est utile pour la remise à zéro, le double bras sous le foliot pour bloquer le fonctionnement.

Fig.32

FONCTIONNEMENT 1: DEPART

Sur la photographie 32, le levier de remise à zéro se trouve dans la position ou le rouage libre, mais néanmoins bloqué par le levier départ/ d’arrêt, qui maintien le foliot.

Par action sur le poussoir 1, on pousse la plaque P (flèche poussoir 1, Fig. 32). 
 

Cette plaque porte d’une part, une tige T qui lui sert de pivotement et qui se termine en carré.

C’est sur ce carré que se loge le levier départ/arrêt percé d’un trou carré (voir Fig. 29). L’autre extrémité coudée, bloque le foliot.

D’autre part, sur cette plaque se trouve un bloc un peu en forme de trapèze Z, qui dépasse sur la platine où il est en contact avec l’extrémité du ressort de rappel.

Sur la figure 33, les flèches indiquent le sens dans lequel les leviers se déplacent, lorsqu’on agit sur le poussoir 1. On imagine donc que le levier d’arrêt libére le foliot, donc que le rouage se m’est en action.

D’autre part, que la partie trapèze glisse contre le ressort de rappel. Tant que l’utilisateur maintient ce poussoir enfoncé, les aiguilles tournent. 

Fig.33

FONCTIONNEMENT 2: ARRET

Pour l’arrêt il suffit simplement de relâcher le poussoir 1, alors le levier d’arrêt reprend sa position initiale qui bloque le foliot, comme on le voit sur le montage de la figure 34, dans le rond bleu.

Cette action de rappel est produite par le ressort de rappel agissant contre la partie trapèze. La lecture du temps écoulé se lit sur le cadran, les aiguilles restent immobiles, tant que l’on ne presse pas sur le poussoir 2.

FONCTIONNEMENT 3: REMISE A ZERO AIGUILLE DES TIERCES

Pour cette fonction, il faut reprendre la vue figure 30, devenue figure 34. On voit la position du poussoir 2, qui agit sur une pièce dont le pivot supérieur se trouve à côté de l’indication « plaque courbée ». En extrayant de cette vue l’ensemble des mobiles utiles à cette fonction, en ajoutant d’autres (Fig. 35), on peut sans doute mieux comprendre les fonctions.

En agissant sur le poussoir 2, qui pousse la plaque courbée, deux fonctions se produisent successivement :

1) La plaque courbée (sens flèche 1), libère le talon T1 du levier de

remise à zéro par son extrémité E. Le ressort R agissant sur le talon T2 du levier de remise à zéro, celui-ci bascule dans le sens de la flèche 2. Son extrémité (rond rouge), vient alors se placer au dessus de la roue d’échappement. C’est la position de la figure 35. Mais le rouage ne peut toujours pas tourner, car il est encore bloqué par le levier d’arrêt qui maintient le foliot (rond bleu).

2)En poursuivant l’action sur le poussoir 2, la plaque courbée continue

de pivoter, et son extrémité E, rencontre alors la plaque P, porteuse du levier d’arrêt, qui bascule (sens de la flèche 3), ce qui fait basculer le levier d’arrêt dans le sens de la flèche 4. Le foliot est libre, il reprend ses oscillations. Mais comme le levier d’arrêt, se trouve sur le parcours du bras, la roue se trouve bloquée (rond rouge), et l’aiguille des tierces se trouve à zéro, vu qu’elle a été positionnée là par l’horloger.

Fig.34
 
Fig.35